Une nouvelle qui doit avoir a peu pret un an...je la ressors du placard, vous en dites quoi ?
Jour de Fête
La tête de Malric le faisait souffrir. Cela faisait plusieurs jours qu’il ne sortait plus de chez lui. Il avait traité avec un groupe de mutants encapuchonnés, qui lui demandaient de voler une pierre dans un musée.
Il avait échoué. Il n’avait même pas essayé de pénétrer dans l’édifice. Sachant qu’il valait mieux les éliminer avant que ce ne soit eux qui l’éliminent, il avait dévoilé leur cachette au Répurgateurs et avait touché une récompense. Il pensait que les dévots de Sigmar allaient les tuer, mais il n’en fut rien, seuls quelques mutants avaient péris, et depuis, Malric se terrait dans sa demeure.
Il se cachait, jusqu’à ce matin, quand il apprit la nouvelle que la veille, des miliciens avaient arrêté puis brûlé une douzaine de cultistes dans les bas-fonds de la cité. Ses amis vinrent immédiatement le tirer de chez lui et ils organisèrent une fête de « retour » si l’on peut dire.
Cela faisait maintenant une demi heure qu’il déambulait au milieu de la foule. Un brouillard voilant sa vision et lui donnant le tournis.
« J’ai sûrement trop bu » se dit-il, tout en lâchant sa chope de bière.
Le monde tournait à toute vitesse, il avait la nausée, la lumière opaque lui donnait l’impression de voir jaune. Il perdait la notion de temps, il ne savait plus où il était, où il en était.
Il voulut s’arrêter, mais ses jambes ne lui obéirent pas, il tituba, les yeux fermés, ne sachant pas où il allait. Il avançait, inexorablement, personne ne l’aidait. Quand il rouvrit les yeux, il était à l’extérieur, seul, désorienté. Dans les ténèbres, il vit deux lueurs rouges :
« Satané clébard ! Mais, non, c’est pas un chien, c’est bien de la vermine, sale rat, barres toi !! » Hurla-t-il.
Il fixait les lumières étranges, il ne les quittait pas du regard, il les observait avec autant de pertinence que ceux-ci semblaient le dénigrer.
Il sentît alors, une lame dans son dos, au niveau des reins, une douleurs, il écarquilla les yeux, puis plus rien. Malric se vidait de son sang quand il vit les lueurs qui disparurent.
Héri