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 Le siège de Karak-aux-dix-pics.

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Le Battinucciu

Le Battinucciu


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MessageSujet: Le siège de Karak-aux-dix-pics.   Le siège de Karak-aux-dix-pics. Icon_minitimeMer 21 Déc 2005 - 13:54

Veuillez postez vos critiques et vos conseils!Merci Very Happy




Le Conseil des Anciens

La guerre avait depuis longtemps été le quotidien de Karak-aux-dix-pics mais celle qui s’annonçait allait marquée à jamais la cité. Vingt mille guerriers orques se dirigeaient vers le Karak. Ils avaient l’intention de pénétrer dans la cité et de piller les richesses de Karak-aux-dix-pics qui pouvaient concurrencées avec la fortune de la cité déchue de Karak Azgal. Cependant, au siège du Conseil des Anciens, les sages ne l’entendaient pas de cette oreille.

Thormgrim, le Haut-roi de Karak-aux-dix-pics se tenait au milieu de la salle, assis sur un trône d’or incrusté de rubis, entouré de Baledin Garderune et de ses maîtres des runes, de Gurni Brandar et ses ingénieurs ainsi que de Grimli Skalfsson et de tout ses généraux.
Le vieux roi qui avait atteint les quatre cent cinquante ans se leva avec difficulté, s’éclaircit la gorge et dit de sa voix profonde et grave :
« Brave guerriers, Ingénieurs et Maîtres des runes de l’Ordre de Grungni, nous sommes rassemblés dans ce dôme pour débattre de la solution à entreprendre concernant les vingt mille peaux vertes qui marchent sur notre cité. » Puis après avoir parlé le Haut-roi se rassit.
Un nain couvert d’une armure en gromril et dont un grand bouclier et une masse runique étaient couchés à côté de lui se leva et répondit au Haut-roi d’un ton sévère :
« Qu’il viennent ces minables orques, nous disposons de deux mille nains près à mourir pour cette cité et de portes immenses construites par nos mains et dont des dizaines de runes les protègent.
- Nous ne pouvons pas lutter contre de telles forces ! Répliqua un Ingénieur, nous devons demander de l’aide aux races inférieures ! Envoyons des émissaires au peuple d’Ulthuan et de l’Empire ainsi qu’à nos frères des montagnes du Bord du Monde. »
Le nain protégé de l’armure en gromril reprit la parole :
« Elendrak… Faîtes silence ! Pesez vous le poids de vos paroles ? Demandez de l’aide aux elfes ou aux hommes ? Il cracha par terre son mépris, plutôt mourir ! Je suis un guerrier, je suis Grimli Skalfsson, général en chef des armées des dix pics ! Un nain brave et valeureux ne penserait même pas à une idée pareille. » Répondit Grimli.
« Silence messieurs je vous en prie. Dit Baledin Garderune avec la voix la plus calme possible. Nous ne sommes pas ici pour nous quereller mais pour sauver notre ville. Que la voix de Thormgrim soit entendue et que ses ordres soient appliqués. »
Après ces paroles des murmures se firent entendrent et le débat se poursuivit pendant une heure et demi de plus. Des nains étant de l’avis de Grimli d’autres avaient une autre opinion mais au moment où le Haut-roi se leva de nouveau tout le monde se tus. Il regarda l’assemblée comptant à peu près une centaine de nains et prononça cette phrase énigmatique qui restera célèbre :
« Mieux vaut une Porte de pierre qu’une forteresse d’acier. »
Les autres nains se lancèrent des regards satisfaits hormis quelques nains à parts. Tous avaient compris l’énigme du roi, mieux vaut les portes de la forteresse, qu’une bataille rangée devant la cité. Puis Gurni Brandar, Maître des Grand Ateliers, dit d’une voix haute et rassurante :
« Que ceux qui y sont favorables lèvent la main ! »
Ses paroles furent succédées par des acclamations et des heurtements de lames sur des boucliers. Le débat fut ainsi clos


Dernière édition par le Mer 21 Déc 2005 - 21:36, édité 1 fois
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Le Battinucciu

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MessageSujet: Re: Le siège de Karak-aux-dix-pics.   Le siège de Karak-aux-dix-pics. Icon_minitimeMer 21 Déc 2005 - 13:57

La veille du siège

Dans la cité des dix pics, le vacarme des marteaux résonnait de plus belle. Thorek tête en pierre, le grand armurier des dix pics grommelait à propos du Conseil des Anciens. Malgré sa longue barbe lustré par l’âge et sa grande sagesse ainsi que son statut politique, militaire et industriel élevé dans la ville, il n’avait pas pu y assister par cause d’un accident de travail. Il s’était malencontreusement brûlé le bras en étant bousculé par un des apprentis sur un fourneau en état de marche. Heureusement, les forgerons lui avaient envoyé un saut d’eau dessus mais il avait été brûlé gravement au bras et les médecins n’avaient pas voulus le laisser sortir de sa chambre à cause de sa blessure.
« Tu parles d’une brûlure… Pfff, sa c’voit presque plus » Grommela t-il pour lui-même tout en martelant une vieille armure runique percée à plusieurs endroits.
« Si ils m’laissent pas sortirent pour ça, alors d’main j’sais pas où on en s’ra. Pt’être qui vont pas laisser s’battre des guerriers blessés. Pfff… J’me d’mande bien comment on en ai arrivés là. » Dit-il à son jeune successeur en tant que Maître des Forges des dix pics se tenant à ses côtés. Thorek posa son marteau.
« Et Skreg ! Tu m’finiras ça tout à l’heure ! Occupe toi plutôt d’mon armure. J’ai quelque chose d’urgent à faire ! »
Le forgeron hocha sa tête en signe de confirmation et posa de côté l’armure qu’il réparait et commença à restaurer celle du vieux nain. Thorek passa la porte et regarda en arrière avant de s’en aller. Il avait tellement foi en lui qu’il lui laissait même son armure en gromril. Finalement, ce jeune apprenti Maître des Forges lui plaisait.

Le maître des armureries passa les longs couloirs de l’immense forge, la plus grande de toute la ville d’ailleurs. La forge du Quartier Ouest était connue pour ses armes et armures de très haute qualité. L’armure de gromril runique du Haut-roi lui-même avait été forgée par Thorek dans cette forge là et pour les nains de la cité ce n’était pas un mince exploit et c’est de ça que Thorek était le plus fier. Il arriva enfin devant la lourde porte en bois de la forge. Les gardes, reconnaissant tout de suite leur seigneur, ouvrirent les portes. Thorek s’en alla donc vers la salle du Trône du Haut-roi, suivit de deux Maître Forgerons et d’une dizaine de marteliers qui, contrairement a la tradition des nains du Vieux Monde ou des Terres Arides, avait le devoir de protéger le Maître des Forges et non pas le roi du Karak.

La dernière invention des Grands Ateliers de Karak-aux-dix-pics, le gyrocoptère à flammes, retomba en plein envole et les hélices de celui-ci se détachèrent pour s’écraser au sol.
« Umgak ! Qu’est-ce qu’on m’a donné comme appareil ?! » Hurla le pilote de l’engin.
Gurni Brandar observait de sa terrasse qui donnait sur tous les Grands Ateliers, les ingénieurs se précipiter sur le gyrocoptère pour évacuer le pilote. Peu près la machine volante explosa dans une gerbe de flammes et de bout de métaux de toutes sortes. Heureusement il n’y eu aucun mort. Gurni regarda la scène et soupira.
« Je me demande bien quand est-ce que c’est abrutis comprendront qu’il faut mettre du Klendi avec du Malrum et pas du Klenpi et du Plotok. » Dit-il à voix basse.
Le Maître de Grands Ateliers soupira de nouveau et entra dans une petite salle qu’il avait nommée « ascenseur » et qui permettait au ingénieurs de se déplacer à différents étages sans se fatiguer. Quelques secondes plus tard, Gurni avait atteint le lieu où l’explosion avait eu lieu. Les dégâts avaient été extrêmement minimes et seul les hélices de la machine volante étaient encore là, comme pour narguer les ingénieurs. Gurni s’approcha d’Elendrak, l’ingénieur chargé de cette invention et lui dit d’un ton très sarcastique :
« Ah ! Génial votre invention Elendrak !
- Désolé seigneur… Ca ne se reproduira pas.
- Je sais. Je suspends cette invention.
- Non ! Maître Ingénieur je vous en supplie…
- Soit ! Mais la prochaine fois mettez du Klendi mélangé avec du Malrum dans le réservoir. Le Klenpi et le Plotok ne vont pas ensemble ! Ils… font des ravages. » Répondit Brandar.
« Merci, merci, merci monseigneur ! Merci. Remercia Elendrak, les larmes aux yeux.
- Oui bon ça va ! Allez ! Au travail. »
Puis Brandar partit avec deux arquebusiers pour la salle du Trône.

Elendrak Garnisson avait toujours été un grand diplomate et ingénieur dans sa jeunesse et avait voyagé en Bretonnie, dans l’Empire, en Ulthuan ainsi qu’à Kislev, la Tillée, l’Arabie, les Terres Arides, les Principautés Frontalières, en Néhekara jusqu’en Lustrie et à Cathay. Dans les Montagnes des Larmes il avait engagé des mercenaires Ogres avec son or et était revenu à Karak-aux-dix-pics, changé. Depuis il ne cessait de dire qu’en Ulthuan les elfes ont été fort généreux avec lui mais les autres nains de la cité le prennent pour un fou et certains disent même que les elfes lui ont jetés un sort pour qu’il vante leur soit disante fierté. Pour Elendrak, les Elfes devraient être de nouveau des alliés avec les nains. Cependant son humiliation au Conseil des Anciens par Grimli Skalfsson, il y a deux jours, lui a valut d’être appelé « la barbe des elfes ». Même ses amis ingénieurs rigolent à présent de lui et pour se racheter il veut construire un gyrocoptère pouvant cracher des flammes pour brûler les forêts et renier son adoration pour les elfes mais des nains disent qu’il le fera pour brûler les montagnes et rejoindre par les airs ses amis les oreilles pointues.

Aux portes et sur les remparts les quatre cents guerriers commandés par Grimli Skalfsson, général des armées des dix pics, commençaient les constructions défensives. Une centaine de pieux avait été placé devant la porte principale. Les palissades extérieures qui se trouvaient à trois cent cinquante mètres de la porte étaient renforcées par les rangers qui devaient s’occuper de sa défense pendant le siège et tenir autant que possible pour que les orques subissent des pertes assez lourdes pour que les nains réussissent à en venir à bout lorsque la porte principale cédera.
« Trois cents guerriers se placeront à la porte et je les dirigeraient. Ensuite nous placerons cents soldats sur le pont des dix pics pour nous couvrir si nous aurions à effectuer une retraite. Dit Grimli Skalfsson à un de ses généraux, nous tiendrons la porte principale en combattant comme de vrais nains sous les regards de nos ancêtres, où bien nous mourrons en essayant. »

Le vieux général avait le regard perdu dans le vide. Un combat sanglant s’annonçait et il se demandait s’il allait s’en tirer. En tout cas s’il devait rendre l’âme demain, ce serait en s’élevant au niveau du vieux Durgrim le Borgne, qui trouva la mort en Sylvanie juste après avoir vengé son père. Depuis, les exploits du vieux nain son contés dans toute la cité naine et il est devenu le symbole de l’autorité du Conseil des Anciens. Bien sur, Thormgrim, le Haut-roi sera toujours plus célèbre et révéré que lui mais peu de nains atteignent le prestige qu’a atteint Durgrim. Puis Grimli releva la tête. Il sourit.
« Faîtes quérir ma garde ! Je pars pour la Salle du Trône. » Dit il à un de ses nombreux lieutenants.

Baledin Garderune, Seigneur des runes, détenteur de l’enclume du destin de Karak-aux-dix-pics, premier conseiller du Haut-roi ainsi que Maître Suprême du conseil des Anciens était assis sur ce fauteuil en or et en bronze incrusté de rubis et d’émeraudes des quatre coins du monde positionné à côté du Trône Royal démontrant sa noblesse et son rang élevé. Il terminait de lire une fiche des textes anciens qu’il était chargé d’apprendre par cœur. Les grandes et lourdes portes en métal de la Salle du Trône s’ouvrirent et percutèrent les rebords de l’entrée. Thorek tête en pierre, suivit de dix marteliers et deux nains aussi barbus que lui avancèrent vers le Haut-roi et le Seigneur des runes.
« Vous êtes enfin arrivez cher Maître des Forges. » Lança amicalement Baledin Garderune.
Thorek s’inclina devant Thormgrim et Baledin et répondit de sa voix profonde qui ressemblait à celle de Grimli Skalfsson :
« Comme vous l’voyez. Mais l’heure n’est pas à la politesse et aux bonnes manières. Ils sont là, plus tôt que prévus et plus nombreux aussi. »
Baledin et le Haut-roi se levèrent ensemble, le regard stupéfait.
«Combien d’orques, Thorek ? » Demanda Thormgrim.
« Combien d’orques ?! Ah oui c’est vrai ! Non pas des orques !»
« Où est le problème alors ? Si ce n’est qu’ils sont arrivés plus tôt. » Demanda Baledin.
Le Maître des Forges sortit une carte de sa ceinture.
«Voilà le plan d’la ville. J’me l’suis procuré par un ami prospecteur. Et ça c’est l’plan des souterrains des dix pics. Les orques attaquent par là, dit-il en pointant du doigt la porte de la ville. Et quelqu’chose attaque par là, termina t-il en indiquant les souterrains. »
Tous levèrent des yeux inquiets vers Thorek, ils étaient revenus…
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MessageSujet: Re: Le siège de Karak-aux-dix-pics.   Le siège de Karak-aux-dix-pics. Icon_minitimeMer 21 Déc 2005 - 14:00

Des forces imprévues

Dans la salle du Trône, tous les hauts membres du Karak étaient présents. Gurni Brandar, Grimli Skalfsson, Baledin Garderune, Thorek tête en Pierre, Thormgrim le Haut-roi et Baelgun le Maître Minier débattaient sur les forces à positionner sur les deux fronts.
« Nous traversons une époque critique, les armées sont assemblées et nous nous impliquerons totalement dans la bataille. Puisse Grungni être à nos côtés. » Rugit Grimli Skalfsson d’une voix fanatique.
Le Haut-roi Thormgrim se tenait la barbe, assis sur le Trône Royal.
« Grimli, trois cents de vos guerriers garderons la porte principale et vous les dirigerez, les cents autres seront placé à la Grande Place, Gurni, placez toutes vos forces sur les remparts et sur les neuf pics. Thorek, vous commanderez les soldats de Grimli placez sur la Grande Place, que tous vos forgerons s’arment et se barricadent dans la Forge Ouest. Baelgun, vous et vos deux cents mineurs partirez pour les souterrains. Je ne sais quelle atrocités vous attendent mais j’ai mon avis la dessus, c’est pour cela que les Gardiens Khazalid, les cents braves soldats de l’Ordre des Runes menés par Baledin se joindront à vous. »
« Mais majesté, les banlieues seront sans protections… »
« Les femmes et les jeunes nains capables de tenir une armes veilleront sur leur propre habitation. »
« Et vous mon roi ? Où irez-vous ? » Demanda Thorek tête en pierre.
« Je veillerais sur mon palais. »
« Qu’il en soit ainsi. » Conclut Garderune.
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MessageSujet: Re: Le siège de Karak-aux-dix-pics.   Le siège de Karak-aux-dix-pics. Icon_minitimeMer 21 Déc 2005 - 14:01

Des forces imprévues ( suite )


« Les temps sont graves. Devons nous partirent ou rester là, à voir nos frères se faire massacrer ?! » Demanda un nain à la longue barbe blanche.
Le silence était pesant dans la hutte du chef Aegor le Balafré. Le vieux nain régnait depuis deux cents ans sur son clan et guerroyait sans cesse pour la survit de celui-ci mais jamais il n’avait vu tel rassemblement d’orques se massant aux portes de la Cité Mère. Vingt mille orques. Face à son petit village comptant cent vingt nains dont cinquante aptes pour la bataille, les forces ennemis étaient considérables. Mais heureusement, il n’était pas seul. Tous les chefs de clans de la Bande Chevelue s’étaient rassemblés tardivement à Gergopik, le village du chef Aegor, pour s’occuper de la bataille imminente.

La Bande Chevelue est une chaîne de montagnes forestières (d’où son nom) positionnée à l’est de Karak-aux-dix-pics. Elle est habitée par des clans nains montagnards habituée aux rigueurs de l’hiver. Leurs villages sont bâtis sur des cols enneigés bordés par les bois dominant de vastes territoires. Ces rassemblements d’habitations ne sont protégés que par des palissades en bois mais la défense acharnée des montagnards suffirait à faire fuir même un millier de peaux vertes. Les nains de la Bande Chevelue ont de vieilles parentés avec ceux de Karak-aux-dix-pics bien que comparés à ceux-ci, les montagnards paraissent primitifs. Il y a deux cents ans, les montagnards habitaient dans la cité des dix pics, mais un jour, des minerais furent découverts dans la Bande Chevelue. Des nains partirent vers l’est sans savoir que de ce fait, il allait s’isoler des dix pics. Ils furent vite harcelés par les orques et les gobelins qui pullulent dans les forêts et perdirent tout contacts avec le Karak. Pour survivrent à cette catastrophe, les montagnards abattirent le bois des forêts et construisirent des maisons et des entrepôts, des marchés, reconstruisirent les mines abandonnées, les chantiers attaqués et endommagés. Les attaques des peaux vertes diminuèrent peu à peu pour ne devenirs que rares. Mais avec l’apparition de l’armée orque qui marche sur Karak-aux-dix-pics, les bandits et les bêtes sauvages ainsi que les gobelins émergent de leurs cachettes et pillent sans vergogne, n’étant opposés à aucune défense de la part des chef de village surpris, les raids sont souvent enrichissants pour les pillards. Il faut y remédier !

La grande table rectangulaire dans la hutte d’Aegor était cernée par les chefs des villages de la Bande Chevelue qui en comptait une douzaine.
« Chefs de villages ! Anciens guerriers de l’Ordre de Grungni. Frères d’armes. Le vieux royaume de la Bande Chevelue est en chute libre. Les attaques des peaux vertes et des bandits pointent vers le haut. Le moral des troupes est au plus bas. Il faut frapper vite et FORT avant qu’il ne soit trop tard ! » Déclara Aegor le Balafré, chef de Gergopik.
« Moi je dit que Occidentaux n’ont cas régler ça tout seul. Leurs forces sont au nombre d’à peu près deux mille gars et d’épaisses murailles les protègent. Pourquoi s’en soucier ? »
« Parce que vingt mille orques se dirigeront vers nous une fois les dix pics rasés. » Répondit Gréotar, chef d’Arlenia.
« De plus, les dix pics sont toujours nos terres natales. De bonnes terres. Avec un sous-sol abondant en or et en bronze récemment exploité. ».
« C’est peut-être nos terres natales mais personne n’est venu nous chercher il y a deux cents ans ! Pourquoi alors les secourrions nous ? » S’écria Alenbron, chef d’Aspariak.
« Je vous répète que l’armée de peaux vertes se dirigera vers nous une fois Karak-aux-dix-pics rasée ! Ne réalisez vous donc pas ?! La chasse, la famille, le foyer, voilà notre vie, une bonne vie, mais bientôt nous devrons nous battrent, les orques dérangent les dieux. Ils pilleront nos terres, nos villages, brûleront les forêts qui nous cachent et nous fournissent de quoi nous réchauffer. Ce sera la fin de notre nation telle que nous la connaissons, mais le coup le plus dur sera porté aux dix pics. » Répondit Gréotar.
« Avez-vous donc oubliés les mots que vous avez récité devant Baledin Garderune et le Haut-roi lui-même ? Vous souvenez vous de l’Ordre de Grungni ?

Son bouclier protège les Nains,
Sa hache combat pour le Karak,
Sa colère déjoue les tours des Dieux Noirs,
Sa bouche ne dit nuls mensonges.

Ces paroles n’ont-elles plus d’importance à vos yeux ? » Rugit Aegor.
Un silence s’installa dans la hutte. Les chefs de clans semblaient gênés et se lançaient des regards discrets. Certains faisaient semblant de toussoter pour essayer de sembler décontracté mais ils cachaient mal leur angoisse. Finalement, les mots d’Aegor le Balafré avaient été décisifs pour la conclusion de ce rassemblement. Alenbron se leva de son siège en bois recouvert de laine et dit en dissimulant un petit sourire ironique :
« Cents guerriers nains n’attendent que mon ordre pour s’armer. »
« Oui, il a raison ! Aux armes ! »
« En avant vers les dix pics ! »
« Pour Grungni, que la Bande Chevelue crache ses armées ! »
Aegor fit signe de la tête à l’assemblée.
« Que la Grande Corne rugisse… Une nouvelle fois ! » Hurla le Balafré.
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MessageSujet: Re: Le siège de Karak-aux-dix-pics.   Le siège de Karak-aux-dix-pics. Icon_minitimeMer 28 Déc 2005 - 12:00

La bataille des Halls des Anciens

« Faîtes silence… Ils sont là. » Dit Baelgun calmement. Les mineurs et les guerriers de l’Ordre des Runes avançaient prudemment à travers les Grands Halls des Anciens. Ce lieu construit par les meilleurs architectes nains que le Haut-roi est pus trouvé jadis avaient récemment été abandonné. Les attaques de mystérieux guerriers sombres avaient forcées les nains à fermer les portes colossales de ces souterrains et à se replier aux niveaux supérieurs. Cependant, le Haut-roi ne tenait pas à être attaquer par cette voie pendant le siège qui s’annonçait imminent, c’est pour cela que cent cinquante mineurs conduis par Baelgun le Mineur s’aventuraient dans les profondeurs des tunnels. Mais malheureusement pour les intrus, cents guerriers de l’Ordre des Runes (Gardiens Khazalid) menés par Baledin Garderune couvriraient les arrières des mineurs.

« Formez la ligne. Que les soldats se tiennent près. » Ordonna Baelgun à ses officiers. Les mineurs se mirent en place à travers tout le dôme souterrain, suivis des guerriers de Baledin. Les nains lançaient des regards dans les moindres recoins, la crainte se lisait sur leurs visages. Soudain, de la lumière apparu à travers un des couloirs, puis un deuxième couloir s’alluma, et un autre et tous les tunnels s’éclairèrent pour dévoiler une armées de petits hommes barbus, identiques à des nains, sauf peut-être leur vêtements qui étaient aussi noir que leurs âmes. Des yeux rouges apparaissaient quelques fois sous leurs casques sombres. Tous armés de pèles, de haches, de pioches, de marteaux, de fléaux et d’autres d’armes semblables à des arquebuses. Les nains noirs se rapprochaient pas à pas puis ils s’arrêtèrent, fixant hostilement les mineurs. Baelgun regarda en arrière, il fut rassuré par l’Enclume du Destin de Baledin Garderune. Il croyait toujours en la pureté de cet artefact sacré et en celle du Trône Royal et pourtant, ces deux objets étaient au bord du précipice.

Le Maître Minier regarda tout autour de lui : ses guerriers étaient prêts…
« Pour Grungni, pour la gloire et l’honneur ! Pour les dix pics ! »
Les mineurs et les Gardiens Khazalid se jetèrent en avant. Le bruit écoeurant des lames entrant dans la chair se fit entendre en cœur pendant l’impact de la charge. Le combat allait se résumer à trois cent cinquante de braves guerriers de Karak-aux-dix-pics contre six centaines de nains du chaos. Baelgun frappa d’un coup sec dans le torse d’un ennemi et le transperça sur le coup. Il se retourna pour parer un coup en traître. Alors qu’il ripostait en assénant un coup de pioche dans la tête il aperçu à travers la mêlée un rocher porté par deux nains du chaos. Où plutôt était-ce un nain à moitié pétrifié. Quoi qu’il en soit, rocher ou pas, il projeta une dizaine de boules de feu sur les guerriers du Karak.

De l’autre côté du champ de bataille, Baledin Garderune observait la scène. Le sort envoyé par le sorcier l’alerta et il récita une courte phrase dans le langage Khazalid puis frappa sur son enclume d’une manière très précise ce qui éteignit les flammes en plein vol. Le Seigneur de l’Ordre des Runes souleva une fois de plus son marteau et traça sur l’Enclume du Destin un symbole particulier qui déclencha un éboulement sur l’arrière ligne des serviteurs d’Hashut. Le sorcier riposta par un sort qui projeta une vague d’énergie marron verdâtre sur des mineurs qui se consumèrent lentement pour retomber en cendres. Les guerriers de Karak-aux-dix-pics, horrifiés par ce spectacle reculèrent face aux nains d’Hashut mais alors qu’il allaient s’enfuirent, une pioche runique vint heurter le sorcier nains du chaos en plein dans le torse pétrifié. Celui-ci brûla de l’intérieur et retomba au côté de ses porteurs morts. Baelgun arracha son arme du ventre au sorcier nain du chaos. Les faux frères avaient lâchés prise et s’étaient repliés dans les tunnels inférieurs. On dirait bien que le Maître Minier avait tranché la gorge à l’armée ennemie.
« Etablissez un camps dans ces Halls, je veux que des patrouilles de vingt guerriers circulent à travers tous les Halls ! »

Les tunnels par où étaient passés les serviteurs d’Hashut avaient été barricadés et des Ingénieurs des Grands Ateliers furent envoyés pour reboucher les entrées à l’aide de plaques en fer ainsi que métal fondus. Des barricades et des camps furent construits pour contenir les nains du chaos une fois les tunnels rouverts, l’armée ne comptant plus que cent cinquante mineurs et quatre vingt Gardiens Khazalid, la bataille sera rude. Cela retiendrait pour un temps les nains du chaos… mais leur rôle dans ce siège n’est pas finit.
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MessageSujet: Re: Le siège de Karak-aux-dix-pics.   Le siège de Karak-aux-dix-pics. Icon_minitimeVen 12 Mai 2006 - 14:02

La guerre aux portes de la cité

Sous-chapitre 1 : Les palissades extérieures ont cédées !

La marée verte était à présent à vue. Les rangers sur les frêles murs de bois d’avant-garde de la cité dressait leurs arbalètes et recommandèrent leurs âmes à Grungni. Ils n’avaient aucune chance de résister plus d’une heure à cette vague de crocs et de griffes. Cinquante rangers contre vingt mille peaux vertes. Alastor Baédinson, le capitaine de cette milice, le savait parfaitement. Cependant il n’était pas question de repli, la mort ou… la mort, se dit-il. L’odeur fétide des déchets emmenés avec la horde orques assaillait ses narines.
Le jeune Endrik vint quérir Alastor et lui proposa du tabac en tendant un pot en terre cuite, ne prononçant aucune parole. Endrik savait également ce qui allait lui arriver et se résignait à finir sa vie à à peine cent vingt deux ans. Alastor, dans un geste de compassion, pausa sa main sur l’épaule d’Endrik et dit d’une voix qui trahi ses véritables sentiments :
« On va s’en sortir.
- Je ne suis pas naïf m’ssieur ! On va tous crever. Répondit-il.
- Mouais, mais te fait pas d’soucis gamin, c’est pour la bonne cause. Et d’toute façon, la mort va nous conduire dans la forge de Grungni, on va être reforgés et on va tous rejoindre nos ancêtres !
- Vrai. »

Les orques se tenaient à présent à cents mètres des palissades.
« Armes à l’épaule ! » Ordonna Alastor.
Les rangers pointèrent leurs arbalètes vers les orques qui hurlaient leur haine aux petits barbus. Baédinsson chercha le plus gros des orques, fit de même que ses hommes et pointa son arbalète à gaz sur un orque assez grand à la peau sombre. Son arme technologique, l’arbalète à gaz pouvait envoyer quatre flèches à la seconde. Les modèles comme celui-ci sont très rares et c’est Gurni Brandar en personne qui lui en fit présent. Durgrim le Borgne, le grand héros des « Aventure de moi et Durgrim » écrit par le cousin de Gurni Brandar, Elborg Brandar, avait porté lui-même une de ces merveilles technologique. Quatre flèche à la seconde et un chargeur en forme cylindrique comportant, non pas vingt flèches comme il y a cents ans, mais quarante flèches.

Un énorme bélier construit par les orques et mesurant dix mètres de plus que les palissades vint s’écraser sur le rempart de bois, secouant la structure. Des volées d’échardes partirent en tous sens, certaines ricochant sur la côte de maille de Baédinson.
« Tenez la position fils de Grungni ! Ca n’est qu’un bout de bois dépassant à peine vos têtes ! » Rassura ce dernier.
Les nains ayant entendus le sermon de Alastor éclatèrent de rire tout en criblant les peaux vertes de carreaux. A présent il devait y avoir au moins un centaine d’orques mordant la poussière mais il fallait continuer.

Le bélier s’écrasa de nouveau sur la porte, s’enfonçant profondément dans celle-ci. Les orques allaient percer les palissades.
« Tous à la porte les gars ! Tous à la porte ! » Ordonna Nestem Gurnisson, le second de Baédinsson.
La cinquantaine de rangers descendit à toute vitesse les palissades pour former un mur compact de boucliers face aux portes. Le corps à corps serait pour eux la fin. Cependant, les tigres enragés sentant venir la fin sont les plus féroces, mais pas les tigres apeurés. C’est avec ce raisonnement en tête que Baédinsson tenta un ultime discours pour enhardir ces soldats.
« Guerriers des dix pics, mes frères, vous étiez de vrai guerriers… Vous commandez fut un immense honneur ! Grungni et sa forge devront attendrent, car je sais que nous les ferons patienter encore longtemps»
Des acclamations se firent entendrent de parts et d’autres du petit contingent. Les cris de guerre se succédèrent et quand enfin la porte des palissades s’ouvrit dans un fracas démesuré, les rangers se jetèrent sur les assaillants. Le lames naines bien forgés s’écrasèrent sur les armures frêles des orques Ce petit détail fit naître un poème qui devint célèbre :

« Prenant son arme à deux mains
Le brave Baédinson chargea
Redonnant l’espoir aux nains
Qui tout à l’heure n’était plus là

Mais aucune victoire n’était possible
C’est alors que tous choisirent une cible
Ils tirèrent avec leurs arbalètes puis ensuite les lâchèrent
Et se frayèrent un chemin dans la mer de guerriers verts

Ils coururent comme des déments
Avec l’ardeur du Tueur,
Et tuèrent comme des flagellants
Avec la même fureur.

Et quand le vieux Baédinson fut de toutes parts assaillit
Tous s’élancèrent vers lui pour lui sauver la vie
Malheureusement pour eux celle-ci était déjà partit
Cependant le dernier nain qui tomba posa ses lèvres sur son cor
Et souffla très fort pour annoncer que tous étaient morts
Cet acte de bravoure toujours raconté demeurera dans les mémoires jusque dans les temps infinis. »

A la fin de la journée tous étaient morts. Les orques continuaient leur avance vers les portes ceignées par des parois rocheuses où étaient positionnés les guerriers de Gurni Brandar qui avaient vus toute la scène. Tous étaient prêts à venger les rangers.

Sous-chapitre 2 : La porte assaillit

Les arquebusiers sur les remparts naturels étaient à présent animés par une colère comme ils n’en avaient jamais ressentis. Tous avaient vus les rangers de Baédinson se faire massacrer dans la gloire et l’honneur. Quel gâchis !

Gurni Brandar, le Maître des Grands Ateliers, sentait lui aussi monter cette même colère mais aussi une certaine honte pour ne pas avoir envoyer des renforts. De toutes façons il n’y avait plus rien à faire. Les rangers étaient morts, et rien ni personne pas même Grungni ne pouvait y remédier. Les ordres étaient les ordres, aussi cruels soient-ils.

Les orques approchaient de la porte et le piège des nains se refermerait bientôt sur les peaux vertes. Encore quelques mètres et leur nombre allait grandement diminuer. Les charges de Pesnorn XVI étaient posées et les montagnes allaient s’écroulées sur les orques.

Mais avant les explosifs, pourquoi pas les machines de guerre ? Gurni leva une sorte de tromblon vers le ciel et quand il pressa la gâchette, une boule entourée de fumée verte sortit de l’arme. Quand ce signal arriva à son plus au sommet, les ingénieurs et servants des engins mécanique des Grands Ateliers firent trembler le monde en faisant s’écraser des boulets et des rochers en plein dans les lignes ennemis. Malheureusement, cette série de tirs ne fit qu’accroître le moral des orques et ils étaient si proches des portes…

Le Pesnorn XVI est un liquide ultra sensible enfermé dans une bouteille de verre marquée d’une rune qui rend insensible le liquide aux mouvements extérieurs pour éviter les accidents pendant son transport. Cependant, la bombe peut explosée grâce à une boule en métal placer sur la bouteille et qui peut être actionnée grâce à un détonateur. Quand la boule explose, la bouteille se brise et le liquide se répand pour exploser une seconde plus tard.
Ce procédé permet de faire ébouler les montagnes à distance mais le Pesnorn XVI peut être utilisé à la main. Il suffit de projeter la bouteille pour qu’elle se brise et explose ensuite… Cela est tout de même risqué et plus d’un nain y a laissé un bras ou un autre membre.

Le groupe de quatre sapeurs nains positionnés devant la porte n’attendait que le signal de Brandar pour faire exploser les charges. Burni Crâne-moderne serrait fortement le détonateur dans sa main, comme s’il s’accrochait à sa vie. Il scrutait Brandar, qui se tenait en haut dans le réseau de remparts fortifiés qui ceignaient la Grande Porte. Des gouttes de sueur perlaient sur son front, il était tétanisé par la peur. La horde de peaux vertes avançaient de plus en plus vite vers lui et les trois ingénieurs qui l’accompagnait. Plus que deux cents mètres et les orques et les gobelins seraient à portée de sa gorge… Pas encore… Il regarda de nouveau les remparts et vit Gurni Brandar agité le drapeau arborant les marteaux croisés de Karak-aux-dix-pics coiffés de la couronne. Aussitôt, il appuya sur le bouton qui déclencha la détonation de la bille en métal. La bouteille se brisa comme prévu et des rochers placés au dessus des remparts vinrent s’écraser sur les orques du milieu de l’armée, laissant quelques centaines de peaux vertes isolés, coincés entre les rochers et la porte qui allait sûrement cracher trois cents guerriers nains.

Le maître des Grands Ateliers émit un grognement du haut des remparts. Les arquebusiers et les artilleurs commencèrent alors un long défilé de plombs, de rochers, de boulets et de métal fondu qui cibla le contingent d’orques coupé de tous renforts. Les rangs des peaux vertes se clairsemèrent rapidement. Après que la pluie de projectiles eu pris fin, les quelques envahisseurs survivants virent les sapeurs nains devant eux rentrés par une poterne qui se trouvait dans les falaises sur leur droite. La Grande porte du Karak s’ouvrit alors et une armée naine s’avança en chantant en cœur :
« Kazukan Kazakit-ha! Kazuk kazuk kazuk ! »

La vague d’armures et de lames bien forgées s’arrêta devant les attaquants. Grimli Skalfsson apparu alors devant les rangs de petits barbus, il saisit une pierre et la jeta violemment sur la tête d’un orque. Les nains éclatèrent de rire et chargèrent en entonnant les chants de leurs ancêtres.

La première lame à s’abattre fut celle du vétéran Skraggi Baédinson, le cousin d’Alastor le ranger qui fut récemment abattu par les orques. Les haches éventrèrent les peaux vertes et les marteaux fracassèrent les crânes. Certains essayaient de franchir la barrière de rochers derrière eux pour éviter la contre-attaque naine. D’autres restaient à combattre pour leur bon plaisir. Les nains en revanche, tuaient chaque peau verte une par une par vengeance. Alors que le dernier orques tombaient, un son titanesque résonna dans tout le défilé montagneux. Certains disent même que ce son fut entendu jusqu’à Zhufbar, une importante cité naine à plusieurs lieues vers le nord.

Sous-chapitre 3 : Les renforts arrivent !

Une petite armée naine jaillit des cols escarpés qui gardaient la voie vers la Bande Chevelue. Jamais telle spectacle n’avait ébloui le cœur des nains des dix pics. La force comptait au moins cinq cents nains, tous revêtu de fourrures épaisse dissimulant de lourdes armures. Aucune machine moderne, aucune arquebuse, seulement de bonnes vieilles haches, marteaux, armures et boucliers extrêmement bien travaillés. Une armée rappelant le bon vieux temps à Grimli.

Les peaux vertes, agités par tant de bruit, se désorganisèrent. Certains s’enfuirent et d’autres se lancèrent vers les nouveaux arrivants. Les Orques noirs présents essayaient en vain de restaurer le calme parmis leurs rangs.

Aegor Le Balafré, chef de Gergopik, ricana pour lui-même en voyant l’immense armée ennemis perdre petit à petit ses guerriers. La Grande Corne avait eu l’effet qu’il désirait. Il se retourna et fit signe à Alenbron, le chef d’un des villages les plus importants de la Bande Chevelue. Alenbron se retourna alors à son tour vers quatre nains qui soufflèrent à l’unisson dans chacun des tubes de l’instrument gigantesque. La Grande Corne se déchaîna de nouveau, clairsemant une fois de plus les rangs des orques et encourageant les défenseurs de Karak-aux-dix-pics.
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MessageSujet: Re: Le siège de Karak-aux-dix-pics.   Le siège de Karak-aux-dix-pics. Icon_minitimeVen 12 Mai 2006 - 14:03

Les portes sont tombées !

Sous-chapitre 1 : Les orques franchissent les rochers.

Grimli continuait de contempler les nouveaux arrivants, une larme coulant de ses yeux tellement que son émotion était forte. Il se souvint de ses jeunes années, à l’époque il combattait au dans les montagnes contre les gobelins des Terres Sombres. Des armées si nombreuses que les montagnes pouvait à peine les supporter, et eux, quelques milliers de nains, tous avaient les noms de leurs ancêtres morts au combat, tous serraient leurs armes antiques fortement, le cœur empli d’un désir de vengeance. Et ils furent pourtant victorieux, et dans leur gloire et leur fierté, ils s’adonnèrent à des festins somptueux, alors que dans les profondeurs et les collines, les ténèbres s’agrandissaient, près à frapper. Aujourd’hui, la cité qu’il avait protégé pendant la quasi-totalité de son existence était sur le point d’être submergée par la vermine. Mais comment son peuple, autrefois si puissant, en est-il arrivé là songea t-il.

Alors que le Général de la cité se remémorait les nombreux exploits qu’il avait accompli alors qu’il n’était qu’une courte barbe, un bruit suspect le sortis de sa rêverie. Un des rocher s’étant écrasé se déplaça à grande vitesse, comme si il était attiré par quelque chose en direction des Orques. Un guerrier arriva alors en courant vers lui, tout essoufflé :
« Général ! Général ! Les… Les peaux vertes ! Ils… Ils… Ils traînent les rochers avec leurs chars pour dégager un passage ! »
Grimli fit un bon en arrière, mesurant le danger que cela pourrait bien être pour ses guerriers et pour lui-même.
« Tous dans la cité ! Allez ! Rentrez ! Repliez vous derrière les portes ! » Ordonna le Général.
Les lourdes portes se refermèrent derrière la force naine, de la poussière tombant de la roche à cause du choc des deux structures gigantesques.

Les peaux vertes finirent par retirer le dernier rocher qui permit de laisser passer la marée de bêtes immondes. Les envahisseurs se déversèrent vers la porte, entraînant avec eux leur énorme bélier primitif.
Gurni Brandar aperçu la quinzaine d’ennemis restants et leur bélier, il hurla alors hâtivement :
« Evacuez les remparts ! Tous à la Grande Place ! Dépêchez vous ! »

Le bruit des pas nains empli les remparts, tous allant aussi vite qu’ils le pouvaient. Si la porte tombait avant qu’ils n’atteignent la Place, ils seraient isolés et facilement anéantis.

Sous-chapitre 2 : L’affrontement tant attendu.

De l’autre côté de la porte, les nains entendirent le bruit du bélier Orque fracasser la construction de pierre. Voilà, un monument vieux de trois cent ans ayant pris fort longtemps à être bâtît allait être anéantis par un engin de siège conçu en quelques jours.
Le cinquième coup du bélier ébranla légèrement la porte.

Brrouummm ! Un sixième coups.

Brrouummm ! Un septième coups retentit, la porte se fissura à plusieurs endroits.

Brrouummm ! Un huitième coups traversa la porte qui s’écroula sur le premier rang des nains, une vague de peaux vertes se jetant sur le second.
L’impact fut bref et sanglant, les corps s’empalèrent sur les lames. La bataille continua de faire rage… Mais à l’extérieur, des guerriers se préparaient à la bataille.

Aegor le Balafré contempla les vermines se ruer vers la Cité Mère. Il sourit, et avança au devant de ses troupes, la poitrine gonflée de fierté. Un nain s’avança alors vers lui, tenant par les rênes une bête énorme, disposant de cornes imposantes et d’un pelage blanc extrêmement épais, capable de résister aux pires tempêtes de glace. Aegor grimpa sur le Bélier Blanc des neiges et le fit cabrer maladroitement, manquant de tomber en arrière. Il se plaça sur un petite colline devant son armée et cria haut et fort :
« Alors guerriers de la Bande Chevelue, voulez vous donc vivre éternellement ?! »
Il ria à gorge déployée, ses troupes faisant de même, juste avant de charger le flanc de l’arrière de l’armées ennemis.
Les gobelins placés volontairement à l’arrière reçurent la charge dévastatrice de plein fouet. Bien que trente fois supérieurs en nombre aux nains des villages de la Bande Chevelue, les trois quarts des grobis décampèrent et se dispersèrent dans les montagnes, laissant l’arrière des orques sans protection.
Les barbus se frayèrent un chemin dans l’armée ennemi à coups de lames tranchantes et de coups de poings. Quand Aegor chargea un Orque noir particulièrement imposant, une lance vint transpercer le cou de son destrier qui s’écroula sur la droite. Le chef nain se releva et planta ses deux haches dans l’armure grossière d’un Orque avant de s’en prendre à deux Orques noirs qui le chargeait. Il esquiva la masse d’un de ses deux assaillants et décapita l’autre avec l’une de ses haches enchantées. Son autre arme vint rencontrer le bras du suivant. Il donna alors un coup de poing en plein de la mâchoire du peau verte, ce qui provoqua un craquement écoeurant. Son adversaire s’étala contre le sol, sonné et agonisant, Aegor l’acheva d’un coup de lame naine dans la poitrine, ce qui abrégea les souffrances de l’Orque noir.
Tout autour de lui, les guerriers nains et orques mourraient, le sang abreuvant le passage vers la porte en ruine de la cité. Aegor en était recouvert de la tête au pieds, les peintures de guerre sur son crâne lisse n’étant plus visible, il faisait penser à un démon avec son allure rouge.
Il se retourna juste à temps pour parer le cimeterre d’une vermine de gobelin qui s’enfui après que son attaque ai ratée. Aegor le poursuivit sur trois mètres et lui rompit la nuque en lui infligeant un coup de manche de son arme. Il aperçu Gréotar, se faire transpercer par un trio d’Orques. Le chef d’Arlenia réussi à les abattre tout les trois d’un revers de sa lourde hache. Il chancela alors et s’écroula sur le sol, rampant sans savoir où il allait.
Au moment où un Orque noir allait achever Gréotar, Aegor s’élança vers son ami de toujours et le sauva de justesse en parant le coup de l’envahisseur. Epuisé par tant de combats, il enfonça ses armes dans le plastron de l’Orque. Il tomba alors à genou et saisit Gréotar dans ses bras. Les deux chefs se fixèrent longuement, puis Gréotar sourit.
« Hum… On s’est bien défoulé, dit Gréotar en crachant une grande quantité de sang, C’est pas encore fini. Vas-y, ils ont besoin de toi, je rejoins mes ancêtres à présent, dans leur illustre compagnie, je n’aurais plus honte d’être mort désormais. Aegor… J’ai toujours rêvé de voir Grungni, et enfin, mon rêve va se réaliser ! »
Le chef d’Arlenia se leva, boitant et souffrant d’une trentaine de blessures dont douze très profondes. Gréotar ramassa sa hache à deux mains, regarda en arrière, salua respectueusement Aegor et sauta comme un fou dans le tas d’Orques près des palissades où gisaient les corps des rangers.
« URUK MORTARI ! » Hurla t-il.
Gréotar frappa d’estoc et de taille, tranchait bras, têtes, jambes, torses. Ils s’était à présent plongé dans un danse de mort interminable mais il commençait à se fatiguer. Quelques minutes plus tard, un coup de lance chanceux eu raison de lui et il lâcha son arme, attaqué de toutes parts. Il se battit avec ses mains nues mains les Orques n’en firent qu’une bouchée et il disparu sous une marée de corps verts.
Aegor se leva alors, il saisit à son tour ses armes et s’apprêtait à faire la même erreur que son camarade mais une main le retient à temps. C’était Alenbron, le chef d’Aspariak.
« C’est fini pour lui, dit-il, ne faîtes pas la même erreur ! Il était de toute façon trop blessé pour survivre, et il le savait parfaitement, vous aussi d’ailleurs !
- Oui… Mais à quoi bon, nous allons… »
Aegor esquiva l’attaque d’un gobelin fou furieux. Alenbron saisit la petite créature verte par le cou et serra si fort que le gobelin devint tout bleu avant de mourir étranglé.
« Nous allons perdre cette bataille, on ne pourra plus tenir bien longtemps ! Reprit-il.
- Allons Aegor ! C’est vous qui nous avez amené ici !
- Oui, mais Gréotar était vivant à ce moment là !
- Raison de plus ! Vous ne voudriez quand même pas qu’il soit mort pour rien ? »
Aegor afficha un sourire, il regarda Alenbron et hocha la tête. Il se retourna et courut combattre au côtés de ses frère au lieu de sauter dans un tas d’Orque où il ne pourrait trouver que la mort. Alenbron sourit et rejoignit son camarade.
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MessageSujet: Re: Le siège de Karak-aux-dix-pics.   Le siège de Karak-aux-dix-pics. Icon_minitimeVen 12 Mai 2006 - 14:04

Les Orques dans la cité

Sous-chapitre 1 : Une trahison ? Ici ?

Aegor reprit ses esprits. Sa tête le faisait souffrir, il semblerait qu’il eu été assommé pendant les combats. Alenbron se tenait près de lui, mais il semblait différent. Oui, il était borgne et la blessure était vraiment grave, une chance qu’elle ne fut pas plus profonde ou bien le vieux nain ne serait plus de ce monde.
« Ah, que c’est-il passé ? Demanda Aegor, tout confus et mal en point.
- On réussi à poussé les Orques dans la cité, maintenant notre piège va se refermer. La ville recèle des endroits cachés que je connais par cœur comme tout les anciens originaires de cette ville. On pourras mener une guerre d’usure, le seul risque que nous pouvons prendre c’est qu’il peuvent prendre pieds ici. Espérons que les autres tribus de peaux vertes n’auront pas vent de cette histoire si cela se produit, où bien on risque de voir venir des centaines d’autres vermines.
- Hum… Et les défenseurs de la porte ?
- Et bien… La garnison a été décimées.
- Les Orques sont si loin dans la ville ? C’est un cauchemar !
- On n’en sais rien pour l’instant…
- Bon… Fort bien, donnez l’ordre de marche, on n’a pas le temps de se reposer ni d’enterrer les morts. Revenons dans deux jours, et là nous nous occuperons des nos morts.

Grimli Skalfsson gisait agonisant sur un tas de peaux vertes, son arme toujours bien serrée dans sa main. Du sang coulait dans ses yeux, et il souffrait d’innombrables blessures. Son seul regret c’était ne pas avoir pu résister assez longtemps pour permettre à Thorek tête ne pierre de mieux organiser la défense à la Grande Place. Il était à moitié mort, il voyait son père Skalf Bras d’airain et sa mère Durgrinne. Hier encore il mangeait dans le palais royal… Et aujourd’hui, il allait mourir, entouré d’infâmes peaux vertes. Il saisit sa hache et plaça sa lame sous son coup, avec tristesse il dit :
« Grimli Skalfsson… Umbaraki, Ungrim. »
Alors qu’il allait se tuer indignement, une voix naine s’adressa à lui. Un puissant bras lui arracha sa hache et l’empêcha de se couvrir de honte.
« Nous allons vous soigner, tout va bien. Nous venons de la Bande chevelue, du calme… Général… C’est ça ? » Demanda la voix.
Grimli ne répondit pas, il hocha juste la tête en signe d’affirmation.

Le feu de camps crépitait au milieu des tentes installées devant les portes. Locktaar Bronzebeard vint changer les bandeaux de Grimli en y ajoutant de l’alcool. Il s’était bien occupé de lui depuis qu’il l’avait trouvé. Jorris Manche d’acier prétendait que c’était le Général en Chef de Karak-aux-dix-pics. Locktaar ne croyait pas à ces fables. Jorris était connu pour son penchant pour la bière de Troll. Et montrait une bien piètre résistance pour les critères nains. N’importe quoi ! Lui, Locktaar Bronzebeard, médecin du village de Gergopik, soigné le Général en Chef de Karak-aux-dix-pics. Et puis quoi encore ? Mais Locktaar émettait quelques doute, cela se pourrait bien que cet ivrogne de Jorris dise vrai.
« Thorek… Le pont des dix pics… Sauvés la cité… » Murmura Grimli à Locktaar.
Le vieux médecin se retourna et appliqua les bandages sur le nain blessé.
« Quoi ? Que dites vous ? Demanda t-il.
- Thorek… Tête en pierre… Le pont.
- Qui est ce Thorek ? Quel pont ? Le sauver des Orques ?
- Thorek, le forgeron… Au pont des dix pics… Le sauvé du traître.
- Un traître ? Qui ?
- C’est l’apprenti… Pacte avec les hérétiques et les… Orques…
- Qui est cet apprenti ? Et qui êtes vous d’abord ? Qui me dit que le traître ce n’est pas vous ?
- Parce que je suis Grimli… Skalfsson, plus grand serviteur de Thormgrim… Roi des dix pics ! »
Locktaar sursauta… Ce que disait Jorris était vrai ! C’est bien Grimli Skalfsson ! Le Général en Chef des dix pics !
Le médecin sortit en courant de la tente et se rua vers la grande hutte construite pour l’état-major.
« Chef ! Chef Aegor ! Messeigneurs !
- Quoi Locktaar !? Demanda Alenbron.
- Le nain le plus mal en point que nous avons trouver à la porte il y a trois heures ! C’est Grimli Skalfsson !
- Quoi ? S’étonna Aegor le Balafré.
- Oui ! C’est lui ! Il parle d’une trahison, et d’un certains Thorek Tête en pierre !
- Thorek tête en pierre ? C’est le Maître des Forges de cette cité ! C’est lui qui a forgé mes armes et mon armure ainsi que celle du Roi ! Fit remarquer un lieutenant.
- Oui ! Venez ! »

Grimli regarda les Seigneurs de la Bande chevelue s’avancer vers lui, dans la tente. Tous le regardèrent avec inquiétude.
« Je suis Aegor le B…
- Je sais… Qui vous êtes ! Et l’heure n’est pas… Aux bonnes manière… Par Grungni… Un complot se trame…
- Mais qui a trahis le Roi ?
- L’apprenti…
- Quel apprenti ?
- Thorek tête en pierre…
- Quoi ? Thorek tête en pierre a trahis ?
- L’appr… Prenez garde à… L’apprenti de… L’apprenti ! Grimli expira après avoir fait le signe du marteau des dix pics et rendit l’âme… »
Locktaar pausa son index sur un endroit précis du cou du Général et regarda les autres nains…
« C’est fini… » Dit-il.

Contrairement à ce qu’avait prévu Aegor, les corps ne furent pas laissés en arrière, les nains n’eurent pas le cœur à risquer de laisser leurs frères sans sépultures, mais ne purent pas non plus les enterrer… Ils placèrent les corps des morts sur de grands bûchés assemblés avec les pieux de défenses et les piquets des palissades.
La centaine de nains restante s’enfonça dans la sombre cité souterraine…

Sous-chapitre 2 : Les Quartiers isolés.

Le contingent avança sur l’interminable pont de pierre appelé « pont des dix pics » par les habitants de la cité. Il mesurait seulement deux mètres de largeur, juste assez grand pour faire passer deux nains à la fois et avait au moins deux cents mètres en longueur ! Les nains ne savaient plus trop pourquoi ils n’étaient pas repartis chez eux… Sûrement parce qu’ils craignaient le courroux d’Aegor ou tout simplement parce qu’ils étaient stupides…
Le pont était de plus en plus en pente… Sous celui-ci se trouvait un abîme sans fond. Quels fous ont pus être assez courageux pour construire une telle chose pensa Snorri Jeunebarbe.
Les arbalètes qu’ils avaient ramassés sur les rangers étaient de très bonnes qualités, sûrement de Karaz-à-Karak. Mais une arbalète était différente des autres… Elle contenait un chargeur rond pouvant comporter plusieurs dizaines de flèches… C’est Alenbron qui la détenait, mais il ne l’avait pas encore testée. L’occasion ne tardera pas à se présenter.

Enfin ! Le bout du pont en vue… Plus que quelques pas et ils pourront contempler la légendaire architecture des dix pics ainsi que toute ses richesses.

Les nains survivants arrivèrent enfin à la Grande Place, mais ce qu’ils contemplèrent n’était pas beau à voir. Des cadavres de partout, aussi bien d’Orques, de Gobelins que de Nains. Les étendards bisés, les boucliers fracassés, des têtes sans corps… Un vrai spectacle de massacre. On dirait que les Nains avaient été submergés par les peaux vertes… Mais aussi par quelque chose de plus… Maléfique.

Thorek était furieux. Seul lui et une dizaine de ses guerriers avaient survécu. La bataille avait été rude. Les Nains du Chaos les avaient pris par surprise… Comment avaient-ils pus s’introduire dans la cité sans se faire repérer ? Baelgun et Baledin Garderune était pourtant positionnés dans le Hall des Anciens, et ils interdisaient le passage à tout ennemis venant des profondeurs. Thorek tête en pierre approcha de son apprenti, le regard sévère et plein de rage.
« Y serait tu pour quelque chose… Skreg ? Demanda le vieil ancêtre.
- Moi ?! Mais je n’ai jamais revu ces créatures ! Bien qu’autrefois j’étais des leurs, j’ai changé !
- Tu m’as trahis de nouveau Umbaraki ! C’est la dernière fois que tu me déçois ! Attachez le ! Nous t’emmènerons à la Grande Forge, ou du moins ce qu’il en reste… Tu seras jugé et je ferais tout pour que tu sois incinéré vivant ! »
Skreg ne trouva pas le courage de tenir tête à son Maître. Après tout, ce n’est pas pour rien que celui-ci s’appelait « Tête en pierre », il était têtu comme une mule.
Il savait pourquoi le Maître des forges le soupçonnait. Quand Thorek partis pour le Trône avant le début du siège, ce dernier lui avait confié son armure. Skreg n’avait pas eu le temps de la terminer et ce manque de travail avait fait défaut à Thorek pendant la bataille. Certains coups qui auraient dus rebondir sur le plastron de Gromril le transpercèrent et blessa Thorek à de nombreuses reprises. Il expliquera cela arrivé devant le Conseil.
Le petit groupe traversa le premier quartier Ouest, où se trouvait la fameuse Forge du quartier Ouest qui appartenait à Thorek. Elle avait été fortifiée et Thorek avait hâte de la voir. Partout où ils passaient, les habitations étaient en ruine, des femmes naines assassinées dans les rues et des jeunes barbes morts, massacrés, l’arme à la main.
Thorek se souvint alors de ce que son arrière grand-père lui disait sur la maléfique ville de Mordheim, purgée par Magnus le Pieux il y a bien longtemps. La description dont lui faisait part son aïeul était à présent plus clair maintenant qu’il avait tant d’horreurs devant lui.

Le vieux Maître des Forges sursauta soudainement, se retourna vers ses guerriers.
« Où sont passés les arquebusiers et Gurni Brandar ? Je croyais qu’ils s’étaient placés derrière nous à la Grande Place !
- Ils sont partis vers le Nord monseigneur, intervint un des vétérans, je pensais que vous étiez au courant…
- Non je ne l’étais pas ! Ils sont allés défendre le Trône dans ce cas… Hum… Nous sommes seul ici alors… Nous sommes isolés…»

Thorek ne savait pourtant pas que les guerriers de la Bande chevelue étaient à sa recherche.
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MessageSujet: Re: Le siège de Karak-aux-dix-pics.   Le siège de Karak-aux-dix-pics. Icon_minitimeVen 12 Mai 2006 - 14:05

Le Trône de Karanor, dernier espoir du Karak !



Thormgrim était assis sur son trône majestueux, sculptés dans la roche. Ses deux cousins, Magni et Nordir placés à ses côtés. La salle du trône était l’embranchement vers les bâtiments les plus importants de la ville. Vers l’est, il y avait les Grands Ateliers de Gurni Brandar, là où ce dernier et ses arquebusiers s’étaient réfugiés après que la porte ne ses soit effondrée sous les coups du bélier Orque. Ensuite, vers l’ouest, il y avait le Palais Royal, où se trouvait les nobles et les magistrats de a ville. En ce moment le palais était vide, et tous les nains de la haute société s’étaient rassemblés avec les Gardes royaux à la salle du Trône, près à défendre leur Roi et son Trône de Karanor. Puis, enfin, vers le nord, derrière des portes placées sur les côtés du Trône, s’élevait le Conseil des Anciens, la salle de réunion de la ville.

Les bruits des attaquants se rapprochaient. Chaque guerrier recommanda son âme à Grungni, près à envoyer le plus d’ennemis possible avec lui dans la tombe.
« Fermez les portes ! Ici nous résisterons ! » Cria le Roi Thormgrim, tout en restant assis, l’air fatigué et bouleversé. Les lames ennemies s’abattirent sur la porte en bois massif, entamant petit à petit la structure. Une première lance réussi à se frayer un chemin. Puis une dizaine d’épée vint attaquer le trou déjà formé.
Thormgrim réfléchissais, il n’allait pas rester là à voir ses forces se faire anéantir et se faire poignardé sur son Trône par la suite. Non ! Il se leva, grommela comme tout bon nain et leva haut sa hache luisante de rune :
« Guerriers de Karak-aux-dix-pics ! Vous défendrez le Trône de Karanor jusqu’au dernier ! Soyez gonflés de fierté et d’honneur pour mourir en ce lieu ancestral ! Combattez ou mourrez sous le regard de vos ancêtres ! URUK MORTARI ! »
Les nains de la salle lancèrent à l’unisson un « Kazukan Kazakit-ha ! Kazuk kazuk kazuk ! » légendaire et émirent des grognements sauvages tout en effectuant des cognées de boucliers qui firent trembler les Halls.




La première poutre bloquant la porte céda, la seconde se craquela alors qu’une flèche, filant à travers une des brèches de la porte, vint s’arrêter dans le coup d’un guerrier nain, une expression de surprise sur son visage alors qu’il rejoignait ses ancêtres.
Lorsque la porte s’écroula, les combats ne s’engagèrent pas immédiatement, les deux camps se fixèrent un instant. Un guerrier à la courte barbe leva sa hache en criant joyeusement :
« Regardez ! Ce sont nos frères ! Ce sont des nains ! Ils ne sont pas des Orques ! Ils sont venus nous aider ! »
Le jeunot regarda donc les guerriers autour de lui, tous le regardaient d’un air sévère. Quelle stupidité ! Ce nain ne se rendait pas compte du danger. Ce n’était pas les renforts, c’était les Ungrim ! Les traîtres !
Un des nains noirs du premier rang, à priori le chef, sorti quelque chose de son sac à dos, deux gros paquets malodorants. Il les envoya tout les deux sur le sol. Le papier qui entourait les « objets » se désintégra petit à petit pour devenir de la cendre. Un nain à la barbe très importante avança prudemment, et ramassa les colis. Quand il se rendit compte de la nature de ce que c’était, il saisit son marteau et cria, ses veines ressortant tellement sa colère était grande :
« UMBARAKI ! ILS ONT TUES BAELGUN ET BALEDIN ! TUEZ LES ! »
Les deux forces se ruèrent l’une sur l’autre simultanément, le combat représentait les siècles de colères entre ces deux clans.
Thormgrim se leva, stupéfait, aussi enragé que ses sujets. Il entonna un chant Khazalid et, à la grande surprise de tous, ce chant couvrit même le bruit des combats. Le vieux roi s’arrêta de chanter, il descendit de son siège et bouscula ses guerriers pour se frayer un chemin jusqu’au corps à corps. A ce moment, Thormgrim songea à l’Enclume du Destin, cet artefact sacré sûrement tombé aux mains des Ungrim. Bah ! Que vaut cet antique objet comparé à des centaines de vies naines ? Rien !
Alors qu’il arrivait enfin dans la mêlée et qu’il tuait son premier ennemi, il aperçu les tête du Maître mineur et du Seigneur de l’Ordre des Runes. Submergé par un désir de vengeance, il décrivit des arcs si dévastateurs avec sa hache qu’il s’isola de ses guerriers. Entourés par ses adversaires, il lutta avec toute la force qu’il lui restait, frappant d’estoc et de taille pour sa survie. Le sang d’un vétéran noir lui gicla à la figure. Il s’essuya tout en restant sur ses gardes et repris sa danse infernale, clairsemant les rangs des nains du chaos.
Il combattit ainsi pendant plus d’une demi-heure, jusqu’au moment où il fut à bout de force. Alors qu’il croyait sa fin proche et qu’un guerrier ennemi allait le pourfendre, un nain du chaos plus large que la normal trancha la tête de l’agresseur de Thormgrim.
« Le Grand Feu a dit qu’il le voulait vivant ! Ton heure n’est pas encore venue Faux roi… Emmenez le ! Qu’il soiarggh…. Dit le traître, interrompu par une lame naine s’enfonçant dans sa chair.
Il tomba mort, son sang maléfique se répandant sur les dalles polies de la salle du Trône. Voyant leur Seigneur mort, les nains du chaos transpercèrent de toutes parts le Roi Thormgrim Pied de Fer, ce dernier réussissant à abattre un trio de guerriers traîtres. Nordir, un des cousins du Roi qui se portait à ses côtés depuis le débuts du combat, hurla à ses congénères :
« Le Roi est à terre ! Le Roi est terre ! Sauvez Thormgrim Pied de Fer ! A la charge ! Dit-il dans un élan héroïque, son marteau runique en avant.
- Thormgrim au sol, tous en avant ! Kazuk kazuk kazuk ! » Continua Magni, le neveu de Nordir.
Chaque nain, conformément à leur entraînement quotidien, avança pas par pas, donnant un coup de lame après chaque mètre franchis. Mais la pensée de leur Roi agonisant au sol fut trop pour eux, ils se lancèrent aussi loin qu’ils le purent, comme s’ils cherchaient à franchir une crevasse invisible.
Les guerriers tombaient un par un, chaque goutte de sang s’écoulant à travers les écarts de chaque pierre.
« On a réussi ! Ils s’enfuient ! Victoire ! A nous la victoire ! Annonça une Longue barbe.
Nordir et Magni se regardèrent, tous deux se lançant un hochement de tête. Thormgrim, assis maladroitement sur son trône par ses nains, se releva, il dit à haute et intelligible voix en tenant fermement son Livre des Rancunes :
« Je ne manquerais pas de sang pour graver ce que ces traîtres nous doivent. » Puis, toujours en tenant fortement son livre, il tomba et dévala les escaliers du Trône de Karanor.
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Le Battinucciu

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MessageSujet: Re: Le siège de Karak-aux-dix-pics.   Le siège de Karak-aux-dix-pics. Icon_minitimeVen 12 Mai 2006 - 14:06

La fin des dix pics, la fin de toute chose…

Sous-chapitre 1 : L’ancêtre sauve le fils.

Un son titanesque retentit dans la cité, alertant tout les nains survivants. Les peaux vertes reconnurent ce son, c’était le même que celui qui les avait effrayé devant les portes.
Baragrim Cœur d’or inspira une nouvelle fois et vida ses poumons en soufflant fortement dans l’immense Corne de guerre. Il effectua de nouveau la même opération, les nombreuses salles de la ville amplifiant le bruit.
« Hum… On refera ça dans une demi heure ! J’espère que les notre vont faire vite ! Il nous reste une centaine de guerriers et on peut à peine tenir ce donjon » Déclara Aegor le Balafré à l’assemblée des chefs restant.
Ils étaient retranchés dans une tour située plus au Nord de la Grande Place. La taille de ce bâtiment était incroyable. Il mesurait dans les cinq cents mètres de haut ! Dominant largement la cité, la tour s’élevait jusqu’à la surface, comme si son plus haut point perçait le toit de la montagne de ses puissantes parois.
Les nains de la Bande chevelue avaient placés leur Grande Corne de guerre au centre de cet édifice. Les attaques des peaux vertes se mesuraient à quelques centaines de guerriers. Les systèmes de défenses étaient très perfectionnés, les ingénieurs ayant construits cette tour défensive devaient être de vrais génies ! Un pont-levis placé au-dessus d’un fossé profond d’une vingtaine de mètres. A chaque étage du donjon, de longs tubes en pierres au bout desquels étaient sculptés des visages de guerriers nains servaient à faire s’écouler des liquides brûlants pour démoraliser et surtout ébouillanter les attaquants.
En se réfugiant ici, les nains avaient rencontrés la garnison restante de ce poste de garde. Une vingtaine de nains dont six blessés, trois forgerons, un marchand, huit guerriers et un ingénieur menés par une Longue barbe nommée Gurni Svenson.

« Hum… Saleté de grobis ! J’ai perdu une fortune à cause d’eux ! Se plaignit le marchand, apparemment cupide au plus haut point.
- Bah ! Vous les commerçants pensez qu’à l’or ! Et les vies des braves nains à s’être sacrifiés pour votre misérable vie, vous y pensez ? Répliqua Svenson.
- Oui j’y pense ! Et je n’en ai que faire !
- Pff… Umbaraki ! Ce sont les lâches comme vous qui ont fait de l’Empire nain ce qu’il est aujourd’hui, et par la barbe fleuris de Grungni, Grimnir sais que vous êtes nombreux !
- … » Le marchand n’osa pas soutenir le regard sévère de vieux nain et arrêta la discussion d’un haussement d’épaules.
La Longue barbe retourna sur son siège à haut dossier au bout de la salle éclairée par des torches. Il sortit une pipe et la bourra d’une herbe inconnue d’Aegor. Gurni en inspira de longues bouffées avant de les recracher, la fumée de dissipant dans l’immensité de la pièce.
Aegor décida de visiter plus minutieusement la tour. Il commença l’ascension dans les escaliers de très bonne facture. Les marches étaient innombrables. Croisant quelquefois des sentinelles dans les escaliers il les saluait, soit d’un geste de la main ou d’un « Salut, guerrier» chaleureux. Arrivé au sixième étage, qui nécessitait de franchir plus d’une vingtaine d’escaliers, il se pencha à la meurtrière, observant la cité en ruine des habitations en cendres, des morts dans les rues, le pont-levis du poste de garde avait été abaissé sous peu, pour accueillir de nouveaux réfugiés, et Aegor l’observa se refermer, les mécanismes puissants le replaçant à la verticale.
Il continua son avancée vers les hauteurs, reprenant son souffle à tous les deux étages. Les murs devenaient de plus en plus frêles quand il montait. La montagne elle-même avait du souffrir de quelques chose.
Aegor décida de redescendre, et de se renseigner sur le dénommé Thorek Tête en pierre. Il n’avait pas osé en parler au vieux Svenson mais à présent il était décidé, après tout, c’était pour sauver la ville qu’ils étaient venus, et en ce moment, le Roi était en danger, peut-être était-il déjà mort…
Hum, la descente avait été encore plus longue que l’ascension, et Aegor aurait préféré qu’elle fût été plus longue encore. Arrivé en bas, il aperçu avec horreur une cadavre de nain, une jambe tranchée et trois flèches plantées dans les côtés.
Le cadavre était traîné par deux gardes, qui le déposèrent devant Gurni, une longue traînée de sang derrière eux. La Longue barbe les fixa tout deux, furieusement, avant de tonner :
« Qu’est-ce qui vous prend !
- On a trouvé ce corps en bas… Répondit timidement un des gardes.
- Et après ? Il y a des cadavres de partout !
- Celui là est particulier, les flèches n’appartiennent pas aux grobis, ni aux orques d’ailleurs. Quelque chose d’autre a pris cette cité. »
Gurni écarquilla les yeux, se releva en empoignant sa hache. Il regarda Aegor du coin de l’œil. Dans un geste très rapide il fit tomber les deux gardes au sol et hurla à Aegor :
« SONNEZ LA CORNE TROIS FOIS ! ENSUITE COUREZ ! ILS SONT PARTOUT ! »
Svenson sortit un cor de son ceinturon, posa l’instrument à ses lèvres et souffla aussi fort qu’il le put, le son alertant les autres nains de la tour. Les couloirs qui descendaient dans les galeries du bâtiment s’emplirent du vacarme de la garnison qui s’armait. Tous accoururent dans la grande salle, espérant sauver le nain ayant lancer l’alarme.
Les forces naines se croisèrent à la sortie de chaque couloir, s’observant et se demandant se qui se passait. Alenbron s’avança en premier dans la pièce, des dizaines de regards posés sur lui. Au centre de la pièce il aperçu le vieux Gurni Svenson, gisant au sol avec son cor dans la main gauche et sa vieille hache runique dans la main droite. Deux longues routes sanglantes s’étendaient dans la salle : Une se dirigeant à l’intérieur vers le corps de feu Svenson et l’autre vers la porte de la vieille armurerie désaffectée. Le chef nain poussa la porte en bois, et reçu en guise de bienvenue une flèche dans le cœur. Des hordes de nains du chaos surgirent des galeries et de l’armurerie, prenant la garnison en tenaille, les exterminant tous.
Aegor gravit les marches deux par deux, comme si la mort était à ses trousses et à vrai dire, c’était bien le cas.
Il croisa cinq guerriers qui avaient échappés au massacre grâce à leur tour de garde.
« Remontez ! Remontez ! Ils sont là ! Sonnez la corne vite ! Sonnez la corne ! Ordonna Aegor, tout essoufflé.
- Qui ils ? Demanda le vétéran du groupe.
- Les traîtres…
- Hum… Nous restons là par Grungni, partez ! Allez sonnez la corne l’ancien. On s’occupe d’eux. »
Aegor fit le signe de Grimnir sur sa poitrine et continua à monter, laissant derrière lui les voix Khazalid entonnant leur chant de mort.
La Corne était en vue, et à ce moment là il entendit les gardes retenir les attaquants. Les dernières paroles qu’Aegor put entendre fut « Umbaraki Mortari ! ». Il sauta sur la Grande Corne et vida tout l’air de ses poumons. Jamais tel vacarme n’avait résonné dans la cité. Les poutres de la tour cédèrent sous les ondes. Des pierres s’effondrèrent et s’écrasèrent sur la marée de nains du chaos montant les escaliers. Aegor repris le concert, et souffla encore plus fort, comme s’il voulait cracher ses propres poumons. Il tomba au sol, mort de fatigue. Aegor se releva, ses haches en mains, Il allait combattre pour sa vie, comme il l’a toujours fait, il allait hurler vengeance et pourfendre les ennemis du Roi Thormgrim. Une balle tirée d’un tromblon vint percer la chair de son épaule gauche, lui faisait lâcher sa hache qui tomba au fin fond de la tour. Il attendait avec impatience sa mort et fit comme les gardes il y a une dizaine de minute, il entonna son chant de mort. Mais à la seconde où il avait commencé son ancestrale chanson, une main rassurante se posa sur son épaule droite.
« Pas encore gamin, pas encore… » Dit une voix, apparemment celle d’un vétéran. Aegor se retourna et tomba à genoux, stupéfait.
« Grombrindal… Réussit-il à murmurer.
- Hum… Relève toi jeune chef, combat l’arme à la main, comme tes ancêtres et moi l’avons fait ! Ton heure n’est pas encore venu rassure toi !
- Chef ? Je ne suis plus chef de rien… Mes armées et mes frères décimés…
- Ton village également… Désolé jeune nain, j’ai pas été assez rapide. Il n’est pas dans nos coutumes de pardonner, aussi acceptes tu ce modeste présent de ma part…
- Mon village ?
- Ravagé par les Orques, tout els habitants de la Bande Chevelue massacrés. »
Des larmes coulèrent en masse du visage d’Aegor, ce dernier serrant sa hache comme si les ténèbres voulaient la lui prendre.
« … De quel présent me parlez vous ? »
Le Nain Blanc regarda Aegor, une lueur de pitié dans les yeux, après avoir tendu sa main au nain il dit de sa voix roque :
« L’honneur de combattre à mes côtés et de vivre encore deux cents ans de plus… »
Après cette conversation, tout deux se retournèrent, juste à temps pour parer une attaque ennemies. Grombrindal entonna son cri de guerre, un sourire macabre sur le visage, comme si pourfendre les Nains du Chaos le soulageait. Il repoussa les Umbaraki dans les escaliers, marche par marche, talonné par Aegor.
Après une demi heure de combat acharné dans les escaliers, le Nain Blanc hurla avec la même voix puissante :
« Grombrindal est ici ! UMBARAKI MORTARI ! »
Les cris de haine dans les rangs des nains noirs laissèrent place à des murmures indicibles, et une atmosphère de panique s’installa. La troupe de Nains du chaos se clairsema, aussi bien à cause des coups de Grombrindal que sous l’effet de la peur… Que dis-je ? De la terreur oui !
Le duo de nain atteint le centre de la pièce, se frayant un chemin à coups de haches jusqu’au corps du vieux Gurni Svenson.
« Accroches toi gamin ! » Prévint le vieux nain.
Grombrindal saisit le cor de Svenson, empoigna son arme lourde à une main, attrapa la main d’Aegor et souffla dans la corne taillée tout en tournoyant, les runes de sa hache éclaircissants la salle, comme si les torches ne servaient à rien. Cette danse de mort fit des ravages chez les Umbaraki, qui prirent peur et s’enfuirent aussi vite qu’ils le purent, passant par le pont-levis.
« Mon serment est accomplis jeune Aegor, tu est sauf, j’avoue que le plus difficile a été de te protéger devant les portes.
- Mais quel serment ?
- Ton fils, Gerrdrin m’a fait promettre de le venger et de te sauver.
- Votre parole est aussi dure que la pierre, c’est ce que les textes anciens disent, mais je rechercherais moi-même le meurtrier de mon fils.
- Fais, mais je ne briserais pas ce serment, a qui le trouvera en premier dans ce cas, répondit Grombrindal en souriant.
- Fort bien, j’espère vous retrouvez un jour…
-Peut-être gamin. Cherche-moi dans des lieux inconnus de tous. Cherche-moi lorsque le monde sera dans l’ombre et que la victoire semblera impossible. Je suis Grombrindal, le Nain Blanc, et ma vigilance est éternelle ! »
Aegor n’eu pas eu le temps de répondre que le vieil ancêtre s’était volatilisé, disparut. Le chef déchu s’approcha alors d’un cadavre ennemi, il sortis son casque, sa cotte de maille, ses jambières et se trempa les cheveux et la barbe dans le sang du Nain du Chaos. Il appliqua un bandage sur son épaule mais s’aperçu que la blessure avait disparu « Merci Grombrindal » pensa t-il. Après avoir ramassé l’arme de Gurni Svenson, il parti dans la cité, chercher le meurtrier de son fils, et chercher sa propre mort également.

Grombrindal, à un étage de la tour, regarda le Tueur s’avancer dans l’ombre de la cité. Redescendit et, dans les escaliers, remarqua les cadavres de six gardes loyalistes dans les escaliers, il regarda par-dessus la rampe en pierre en marmonnant :
« Hum… Allez les enfants, je vous emmène aux Halls des morts, de toutes façon le temps ne manque pas pour moi... »
Saisissant un cadavre, il descendit tout en bas de la tour, il posa le cadavre dans un brouette positionnée à l’entrée d’une galerie.
« Dure comme la pierre… Dure comme la pierre… » Grommela t-il.
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MessageSujet: Re: Le siège de Karak-aux-dix-pics.   Le siège de Karak-aux-dix-pics. Icon_minitimeVen 12 Mai 2006 - 14:07

Des siècles d’efforts détruis en trois jours…

Assaillis par les traîtres, les peaux vertes et les immondices qui se sont installés dans la ville, les habitants locaux se sont réfugiés pour la plupart à Zhufbar, d’autres ont tentés leur chance dans l’Empire, Thorek et d’autres anciens de la cité se sont retranchés en dehors de la ville, dirigés par le Roi Thormgrim. De nombreux nains ont été incinérés vivants, tous ayant avoués leur trahison après avoir tenté un assassinat collectif contre le Roi. Celui-ci ayant réussi à alerter ses gardes et à brandir sa hache, il fut sain et sauf. Skreg, l’apprenti de Thorek, réussit à s’échapper. Le Maître des Forges, convaincu que son apprenti l’avait trahi, le retrouva et lui broya le crâne de ses propres mains. Tous savaient que c’était Thorek le coupable du meurtre de Skreg, mais ils fermèrent les yeux, car il étaient du même avis que Tête en pierre, mieux vaut un traître mort que vivant.
Des innocents périrent, des coupables également, une véritable boucherie. Le petit camp monté par les survivants devint bientôt un fort en bois. Avec seulement une centaine de guerriers pour le tenir.
Aegor s’enfonça dans la cité, on ne le revit jamais. La seul silhouette naine que l’on aperçu sortir de la cité était épaisse, une cape traînant derrière le corps du guerrier apparemment très âgés. Certains nains racontent qu’ils ont même vus cette silhouette brandir une tête d’Orque noir aussi épaisse que son large ventre.
Les aventuriers affluent en masse vers Karak-aux-dix-pics, le nombre de guerrier du Roi augmente de jour en jour… La Bande chevelue, du moins ce qu’il en reste, se vide et les habitants se dirigent vers ce qui est dit comme le dernier bastion de la puissance des dix pics.
Les rumeurs se répandent, Grombrindal aurait mis le pied dans la cité…
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MessageSujet: Re: Le siège de Karak-aux-dix-pics.   Le siège de Karak-aux-dix-pics. Icon_minitimeVen 12 Mai 2006 - 14:08

Voilà, fini... study

Peut-être que je vais me lancer dans un récit sur un Tueur traversant l'Empire en quête de sa mort... Grombrindal refera peut-être surface... Qui sais?
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